Né en 1946
Ancien musicien de rock, artiste tardif et autodidacte, Bernard Philippeaux entame sa carrière de peintre du côté de l'abstraction, avant de revenir vers 1995 à ses aspirations narratives. Sa figuration simple, familière, plus ou moins surannée, pioche dans la civilisation de la publicité, de l'affiche, des signes tangibles, des objets du quotidien et des emblèmes de la société de consommation.
Bernard Philippeaux reconnaît volontiers ses affinités avec Magritte et Picabia ; on le rapproche souvent du Pop art, mais derrière ses images lissées, on découvre vite une ironie douce-amère.
" Comment alors caractériser ce parcours artistique en plein essor et dont on épuise difficilement les richesses sémantiques ? Le classement est un exercice souvent vain mais dont on peut difficilement s'abstraire. Comme l'écrivait Georges Perec : " On continuera encore longtemps à catégoriser tel ou tel animal selon qu'il a un nombre impair de doigts ou de cornes creuses ". Et le(s) peintre(s) ? s'exclamerait Jean Le Gac. Héritier de la peinture surréaliste certes, de la peinture abstraite y compris dans son refus, influencé par le Pop Art et la Figuration Narrative, Bernard Philippeaux flirte aujourd'hui avec les Nouveaux pop tout en restant sur sa réserve. Alors : inclassable ? Mieux, original! " (Robert Bonaccorsi, extrait du catalogue de l'exposition)
Chronique
Durée: 12'35"
Année édition module:2006