1955 : Naissance à Niort. Le littoral atlantique, territoire de son enfance marque profondément son oeuvre.
1973-1982 : Il peint assidûment depuis l’âge de 12 ans. Termine ses études par une thèse d’architecture sur l’édification d’un jardin astronomique et un doctorat d’arts plastiques. S’installe à New-York, inaugurant ainsi la pratique nomade qu’il ne cesse de reproduire depuis.
1983-1985 : Première exposition à New-York marquant le départ de sa carrière.
1988 : L’Etat français lui commande une tapisserie monumentale sur le thème des droits de l’homme.
1992 : Résidence nomade à Moscou. Premier artiste occidental invité dans ce pays depuis le début du siècle, Richard Texier investit pendant deux mois le Pavillon de la Culture, au coeur même d’un énorme complexe d’édifices érigés à la gloire de l’ancien régime. Les peintures réalisées sur place sont présentées à l’inauguration du Centre d’Art Contemporain par Léonid Bajanov. Début de son travail de sculpteur.
1994 : Son oeuvre est reconnue en Asie. Il expose au Japon et à Taïwan. La sculpture prend une place importante.
1996 : Première sculpture monumentale en bronze, Les outils navigateurs, pour la Corderie Royale de Rochefort/Mer.
1998 : Résidence nomade à la villa Noailles à Hyères et réalisation d’une sculpture pour la ville. L’exposition, rétrospective de 160 oeuvres au Musée de la Marine à Paris sur une durée de 4 mois stigmatise son attachement à l’esprit océanique.
2000 : Ses sculptures monumentales sont présentées à Amsterdam et Paris.
2002 : Il s’installe à New-York pour peindre et exposer durant le printemps.
2003 : Atelier nomade en pleine mer au phare de Cordouan. Richard Texier est nommé Peintre Officiel de la Marine.
2004 : Exposition à l’Arco de Madrid et à l’Encan de La Rochelle. Résidence nomade à Shangaï. Des oeuvres monumentales, peintures et sculptures resteront dans la ville.
L'œuvre de Richard Texier parle d'un univers rêvé, élargi, de la difficulté de chacun d'entre nous à se repérer dans la complexité du monde ; il perpétue les recherches plus poétiques que scientifiques des premiers astronomes. Schémas d'éclipses et mécaniques célestes, Texier a concentré là une part importante de ses habituelles sources d'inspiration iconographiques. "Privilégier l'utilisation des planches astronomiques recueillies dans le fonds (très riche)de la Bibliothèque de Poitiers", dit une des notes de travail: la Cosmographie de Pierre Apian, L'art de naviguer de Pierre de Medine, La Sphaera de Jean du Bois Sacré , la Cosmographie universelle de Sébastien Munster, etc
Chronique
Durée: 12'15"
Année édition module:2000