Né en 1938 à Boulogne-Billancourt
Formé à l'Ecole des Métiers d'art, Daniel Buren aborde de nombreuses techniques, notamment les films, la vidéo et le son. Se posant toujours en théoricien de son propre travail, il accompagne toutes ses installations d'un descriptif, de notes explicatives : de l'emploi dans les premières toiles d'un tissu industriel constitué de bandes égales et verticales blanches, à l'utilisation de ce tissu comme lieu de l'inscription de la peinture, à la peinture comme non-lieu. Le 24 décembre 1966, il forme avec Mosset, Parmentier et Toroni le groupe BMPT qui, au cours d'expositions/actions radicales, pose le degré 0 de la peinture, rejoignant alors les positions de l'Internationale situationniste. Selon une certaine cohérence, Buren poursuit une oeuvre conceptuelle qui acquiert dans les années 80 une dimension officielle, sous le signe emblématique de ces rayures blanches et noires, dans des projets urbains monumentaux (Paris, le Palais Royal ; Lyon, place des Terreaux).

Dans ce module vidéo, Daniel Buren décrit, depuis l'époque de l'association BUREN Mosset, Parmentier, Toroni, le cheminement de son travail, la radicalisation de son rapport à la peinture. De nombreux documents photo découvrent diverses réalisations à travers le monde (" Within and beyong the frame" à NEW YORK en 1973, "Plan Contre-plan" à Krefeld en 1982, "La rencontre des sites" à la Biennale de Paris en 1985, "Im raum die farbe" à Vienne en 1989, "Dominant-Dominé" au CAPC de Bordeaux en 1991, "25 porticos" à Tokyo en 1996, "Color Transparency" à Francfort en 1998.

Par ailleurs une séquence filmée lors de la construction des "Deux plateaux" au Palais Royal de Paris offre une information étonnante à propos de ce travail.  

Chronique

Portrait de Daniel Buren en Arlequin

Durée: 13'25"
Année édition module:1999