Guansé Antonio

Guanse Né  le 1er janvier 1926 à Tortosa, en Espagne, décédé le 22 Novembre 2008 à Paris

1945 Guansé peint des portraits et paysages de Cerdagne
1948-51 Fait des séjours à Ibiza, aux Baléares où il peint le monde des pêcheurs et des paysans. Il s'intéresse à l'art roman, à Zurbaran, Rembrandt, Goya, Nonell.
1953 Arrive à Paris le 26 janvier avec une bourse de l'Etat français. Découvre Van Gogh et Picasso.
1954 S'installe définitivement à Paris, dans son premier atelier parisien, en face du Bateau-Lavoir. Voyage et peint en Hollande, en Allemagne et en Ecosse
1955 Raymond Suillerot organise sa première exposition à Paris. Désormais, Guansé exposera régulièrement dans sa galerie. Premières lithographies et gravures.
1959 Recherche d'un nouveau langage plastique qui s'apparente à ce que l'on nommera plus tard "nouvelle figuration".
1962 Obtient à Paris le Prix de la Critique
1971 Exposition rétrospective dans les Maison de la culture de Bourges, Dôle, Annemass,Thonon les bains.
Premières sculptures, céramiques et décorations murales
A partir de 1965, la présence de l'homme dans ses toiles devient primordiale. Une centaine d'expositions personnelles

L’homme réservé qui vient s’exprimer devant la caméra de l’Encyclopédie est d’origine espagnole et vit en France depuis un demi-siècle. Antonio GUANSE est peintre et on le retrouve notamment dans la grande exposition de l’UNESCO organisée en 1996 pour les cinquante ans de l’Ecole de Paris.
C’est un chemin solitaire que le sien ; on le sent très susceptible sur le plan de sa liberté, de son indépendance ; il ne cherche pas à convaincre sur le bien fondé de sa démarche. Son œuvre répond pour lui et affirme son caractère. On peut lire à son sujet qu’il préfigure la nouvelle figuration. Mais si les peintres de la nouvelle Figuration n’ont pas exposé avec lui, l’évolution d’Antonio GUANSE manifeste une avancée forte vers la simplification, le dépouillement des formes, le besoin d’aller ou de revenir à l’essentiel. La présence de l’homme s’affirme au fil des tableaux. Pour lui, le souffle d’un homme dans une œuvre est essentiel. Il faut accepter le peintre ainsi sans s’attendre, de sa part, à la moindre concession pour plaire.
Pour cet homme encore rebelle, le mot d’ordre est bien liberté. Il insiste sur ce point dans cette si belle phrase :
« Liberté devrait s’écrire avec des fautes d’orthographe . »

Durée: 13'
Année édition module:2003

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