Arnaud Cohen expose des collages à partir de 1997 à la galerie Marwan Hoss (Paris et Bruxelles). Il utilise, à l'époque, tous les matériaux existant, se refusant à peindre ou à sculpter afin, comme le disait-il lui-même, de « résister à toute tentation décorative »]. Dans ces collages on trouve aussi bien des traces de sa vie personnelle, que des penses-bêtes, ou des images pornographiques. À partir de 2000, son travail évolue radicalement. Cette nouvelle plasticité qui se fait jour dans son travail le fait considérer par le critique et écrivain Jean-Luc Chalumeau comme un artiste « néo pop ». Mais Cohen se définit lui-même plutôt comme le fils spirituel de Marcel Duchamp et Marcel Broodthaers.
Il a participé à plus d’une trentaine d’expositions ces cinq dernières années et est entré dans plusieurs collections publiques, soit par le biais d’achats (Musée d’histoire contemporaine, Hôtel des Invalides, Paris) soit par le biais de commandes publiques (Artothèques de Châtellerault, d’Angoulême et de Poitiers).