Né le 1er juin 1935 à Ercquy, Côtes d'Armor. Mort le 26 janvier 2024 à Montlhéry (Essonne).
L’œuvre d’Henri Larrière est connue comme celle d’un sculpteur. Mais cette appellation mérite beaucoup de nuances. L’artiste est parti du dessin et de la peinture pour arriver à la sculpture. Il est vrai que, dans un premier temps cette sculpture faite de constructions en bois, de charpentes organisées, imposait sa présence par le volume et le poids.
Au fil du temps, Henri Larrière a évolué, avec le métal, vers de plus en plus de finesse, de légèreté, sa sculpture dessine dans l’espace.
Son œuvre ne tiendrait-elle qu’à un fil ? On a parlé, à son sujet de « dessin de fer ». Lorsqu’il opérait dans son immense atelier de New-York, Henri Larrière assemblait, comme un charpentier, ces imposantes constructions de bois. Aujourd’hui, dans le calme de son atelier plus intime d’un village de l’Essonne, l’artiste prolonge son oeuvre avec ces pièces filiformes, dont la légèreté, si elle contraste avec les oeuvres passées, n’enlève rien à une présence et une monumentalité qui ne doivent rien à leur taille réelle.
Un aspect de l’œuvre d’Henri Lazrrière qui ne doit rien au hasard concerne le vitrail. Voilà bien une rencontre entre dessin, volume, espace et couleur qui devait plaire au sculpteur. Henri Larrière s’est donc investi, notamment en Bretagne où il affronte la réalisation de douze vitraux, à la Chapelle Notre dame du tertre, Châtelaudren dans les Côtes d’Armor.
Chronique
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Année édition module:2002